Oui, tu l’appelleras comme tu veux …
Y’a les adeptes du Planner, ceux du BuJo plus connu sous la dénomination un peu loufoque de Bullet Journal : t’y retrouves-tu dans tout ça ?! Moi, ce qui me fait doucement rigoler, c’est comment une nouvelle mode génère un nombre fulgurant de produits dans les rayonnages des bonnes grandes librairies … Ok, je fais de suite mon meaculpaettralala : je craque comme toi pour certains produits tendance mais je ne tombe pas pour autant dans une logique de fonctionnement qui ne correspond pas forcément à ma manière de faire … Mais j’ai jeté ce qui ne me parle pas : je ne vois pas l’utilité de savoir si mon ménage a été fait tel jour, si mes plats sont équilibrés au point d’en faire une priorité dans mon cahier, adieu trakers et autres codes qui, à mon sens, ne font que complexifier une méthode qui, dois-je te le rappeler, est censée te simplifier la vie !!!! (à moins, bien sûr, que ce soit le but de ton cahier à toi !)
Pourquoi je te parle de ça aujourd’hui ?!
C’est la petite histoire d’un compagnon de route qui me suit depuis des années. En réalité, il n’est pas vraiment seul; l’actuel a une série de petits frères qui sont rangés sur une étagère à l’atelier, je te parle là de mon cahier du jour ! Ce billet fait suite à une demande récurrente des personnes que je rencontre lors de mes déplacements; déplacements que je ne peux effectuer sans ce précieux cahier car j’y note TOUT ce que je ne dois surtout pas oublier : comment j’organise mon cahier ?!
Avant, j’étais surement un peu comme toi ou toi : j’écrivais tout sur des petits morceaux de papiers. Morceau de musique entendu à la radio, recette de cuisine, liste des choses à amener lors d’un atelier, un voyage, un rdv chez le dentiste, une prochaine date d’atelier, une commande à faire à tout prix, un numéro de téléphone, des livres à lire …
Bref, face à ma désorganisation légendaire, j’oubliais un certain nombre de choses et désespérais – trop – souvent mon entourage … et moi-même !!!
Ce cahier est donc un palliatif, une béquille, un deuxième disque dur pour mon cerveau ! Mais quel est l’intérêt de venir t’en parler alors que la toile foisonne de vidéos concernant le sujet – je pense notamment à Solange Te Parle (d’ailleurs, si tu ne la connais pas, je t’invite à visionner sa vidéo sur son Bujo, il est un condensé de sa déjanterie que j’apprécie particulièrement …)
Avec les années, j’ai réussi à trouver un équilibre entre le vraiment fonctionnel et l’effet gadget du phénomène : mon cahier gère aujourd’hui les indispensables et pour couronner le tout, j’ai trouvé Les Trucs qui me correspondent et me permettent d’être organisée au mieux, de m’y retrouver très rapidement et surtout de ne pas le laisser en plan au bout de 3 semaines d’utilisation – ce qui est visiblement le cas de beaucoup de personnes qui se mettent à tenir un Bujo ou un planner.
Pour te la faire courte …
Mes cahiers ne commencent pas un 1er Janvier et ne finissent pas le 31 Décembre : dès que j’en fini un, j’en commence un nouveau ! D’un point de vue format, j’ai tout essayé : je sais depuis 3 cahiers que j’ai besoin d’un grand format (A4), et les QuoVadis ligné ou à carreaux sont ceux dont le papier correspond le mieux à mes attentes : des pages un peu épaisses qui ne laissent pas passer l’encre des feutres que j’utilise, une couleur crème que je préfère au blanc, un papier très doux sur lequel la pointe des feutres glisse parfaitement. Ça peut paraitre anecdotique, mais tous ces détails font que je me sens parfaitement à l’aise sur ce support, c’est un gage pour avoir envie de le remplir !
Et parce que c’est toujours plus sympa d’être accompagnée par de jolies choses, j’habille mes cahiers d’une couverture « maison » à chaque fois nouvelle : le dernier était en tissu … L’actuel est habillé d’une carte routière retravaillée …
L’intérieur du protège-cahier me permet de stocker mes cartes de visite, celles que l’on me donne pendant mes déplacements, les notes que j’aurais prises sur des petits bouts de papiers en vue de les intégrer dans mon cahier et tous les petits stickers que j’utilise pour mes codes couleurs ou codes graphiques …
Je sais maintenant, avec l’expérience, quelles parties seront nécessaires à mon organisation : un calendrier à l’année, puis une demi-page par mois …
Personnellement, ces deux formes de calendriers me suffisent pour visualiser rapidement ce que je ne dois pas oublier dans les grandes lignes …
D’un point de vue organisation, comment je m’y retrouve ?! (… ou la magie des Masking Tapes !)
Sur ma page de garde, mon sommaire complètement personnalisé !
Ils correspondent à mes parties dans le corps du cahier : très visuel, je m’y retrouve très rapidement !
Ensuite, j’ai des sous-parties, repérables également grâce à un code couleurs, ici, pour préparer chacun de mes Ateliers, récolter mes idées, le matos nécessaire à chaque objet, les liens intéressants sur le net concernant chaque thématique.
Je réserve ensuite une double-page pour chaque item …
Dans la partie « Ateliers », j’ai mes espaces consacrés au récapitulatifs de kits par projet, sketches des pages, fiche technique, liste de billets pour mon blog …
La partie la plus importante du cahier est consacrée à mon organisation semaine après semaine : chaque dimanche soir, je remplis ma double-page concernant toutes les tâches qu’il serait bon d’avoir accomplies en fin de semaine … code couleur pour voir ce que j’ai accompli (point vert …); je reporte ensuite la semaine suivante les items qui n’ont pas trouvé de place dans mon emploi du temps !
Pour m’y retrouver encore plus facilement, j’ai trouvé dernièrement ces petits onglets qui sont non seulement très mignons mais accessoirement forts utiles …
A la fin de mon cahier, des pages sont réservées à ces trouvailles que tu trouves géniales à partir du moment où tu ne les oublies pas !!!
Et pour finir, Le Petit Détail qui pourrait être parfaitement utile …
Voilà, je pense t’avoir dévoilé la face cachée d’une partie des coulisses qui rythme mon quotidien ! Tu fais comment, toi, pour ne rien oublier ??!!!
A très vite …